mercredi 20 avril 2011

Exercice sur les échelles

Complète le tableau en utilisant uniquement les renseignements donnés sur le dessin et dans le tableau :


Parcelle
Nature de la figure
Dimensions réelles utilisées
(en m )
Aires réelles
( en m2 )
Prix au m2
( en €. )
Prix total
( en €. )
1


3600
40

2



35

3
losange



150000
4



25
150000
5




150000
6



20

7



20

vendredi 8 avril 2011

des exercices sur le raisonnement (5ème)

THEME 9: NOTION DE DEMONSTRATION

* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *








A la fin du thème, tu dois savoir :


 Connaître les règles du débat mathématiques.
Savoir énoncer la réciproque d’une propriété de la forme : Si … alors ….
ƒ Savoir chercher et rédiger des chaînons déductifs.
Savoir effectuer des démonstrations simples.

……………………………………………………………………………………………………………………..
Dans les exercices suivants, vérifie les affirmations des élèves, puis indique s’ils ont tort ou raison :

Exercice n°1 :


  1. Dans l’énoncé suivant, souligne en vert la cause et en rouge la conséquence :
«Si un nombre est divisible par 3 alors il est divisible par 6 »

  • Pierre dit : Cet énoncé est vrai, car cela marche pour les nombres 18, 36 et 42.

Que penses tu de cette affirmation?


  • Jacques dit : Cet énoncé est des fois vrai (par exemple pour 24), des fois faux (par exemple pour 21).

Que penses tu de cette affirmation?


  • Stéphanie dit : Cet énoncé est faux, car cela ne marche pas pour 15.

Que penses tu de cette affirmation?

  1. Ecrire la réciproque de cet énoncé (souligne en vert la cause et en rouge la conséquence) :

Pierre dit : La réciproque est vraie, car cela marche pour tous les nombres que j’ai testés : 12, 24, 30 
Qu'en penses tu?

  • Stéphanie dit : Je ne peux pas conclure pour la réciproque, car je n’ai pas testés tous les nombres entiers.
Qu'en penses tu?





Exercice n°2 : 
Les énoncés suivants sont-ils vrais ou faux ? Justifier. 

1. a) Si un nombre entier est divisible par 5 alors il est impair.
b) Si deux droites sont perpendiculaires alors elles sont sécantes.
  1. Ecrire la réciproque des énoncés précédents puis indiquer si elles sont vraies ou fausses. Justifier.




Exercice n°3 :
Voici un énoncé mathématique : «  Quel que soit le carré ABCD, le triangle ABC est isocèle ».


Monique dit : «  Cet énoncé est vrai, car j’ai tracé un carré et j’ai mesuré les segments [AB] et [BC] et j’ai trouvé la même longueur. Donc ABC est un triangle isocèle ».


Marc dit : " Cet énoncé est vrai. ABCD est un carré, or dans un carré les quatre côtés sont égaux, donc
AB = BC. Puisque le triangle a deux côtés égaux, il est isocèle ».


Qui justifie correctement la réponse ?




Exercice n°4 :


1. « Quel que soit le nombre choisi, s’il est supérieur à 17 alors il est supérieur à 19 » ?.
Parmi les nombres 16 ; 17,5 ; 18 ; 20 quels sont les contre-exemples de cet énoncé.



2. « quel que soit le nombre entier choisi, s’il est divisible par 3 alors il se termine par 3 ».
Parmi les nombres 63 ; 27 ; 13 ; 93 quels sont les contre-exemples de cet énoncé.




Exercice n°5 :
Les énoncés suivants sont-ils vrais ou faux ?

  1. Quel que soit un nombre entier choisi, s’il se termine par 4 alors c’est un nombre pair.
  1. Quel que soit un nombre choisi, s’il est supérieur à 126 alors il est supérieur à 128.

  1. Si [AB] est un diamètre d’un cercle de centre O alors OA = OB.
Exercice n°6 :
Précise si les énoncés ci-dessous sont vrais ou faux. Puis écrire la réciproque de chacun et précise si elle est vraie ou fausse.
  1. Quels que soient les points A, B, C et D, si AB = BC = CD alors le quadrilatère ABCD est un losange.
  1. Quels que soient les points A, B et M, si M est le milieu de [AB] alors AM = MB.

  1. Quel que soient les points I, M et N, si M et N sont deux points d’un même cercle de centre I alors
IM = IN.




Exercice n°7 :
Précise si les énoncés ci-dessous sont vrais ou faux. Puis écrire la réciproque de chacun et précise si elle est vraie ou fausse.
  1. Quel que soit le rectangle, si on double ses dimensions alors sont périmètre est doublé.
  1. Quel que soit le rectangle, si on double ses dimensions alors son aire est doublée.

  1. Si un rectangle a une longueur de 6 cm et une largeur de 5 cm alors sont périmètre est de 22 cm.

  1. Si les points A,B et C sont alignés alors B appartient au segment [AC].


Exercice n°8 :
Complète les raisonnements suivants :
1. Je sais que ABCD est un rectangle.
Si un quadrilatère est un rectangle alors ses diagonales sont de même longueur.

Donc : ………………………………………………………..


2. Je sais que (MN) est la médiatrice de [AB].
Si une droite est médiatrice d’un segment alors elle est perpendiculaire à ce segment.

Donc : ………………………………………………………..


3. Je sais que ce nombre se termine par deux .
Si ……………………………………………………………………………………………………………….


alors ……………………………………………………………………………………………………………


Donc le nombre est pair.
Exercice n°9 :
Complète les raisonnements suivants :
1. Je sais que (d) est parallèle à (d’) et que (d) est parallèle à (d’’).
Si ……………………………………………………………………………………………………………….


alors ……………………………………………………………………………………………………………


Donc (d) est parallèle à (d’’).


2. Je sais que (AB) est parallèle à (CD) et (EF) est perpendiculaire à (AB).
Si ……………………………………………………………………………………………………………….


alors ……………………………………………………………………………………………………………


Donc …………………………………………………………………….


3. Je sais que (AB) est perpendiculaire à (XY) et (AB) est perpendiculaire à (TN).
Si ……………………………………………………………………………………………………………….


alors ……………………………………………………………………………………………………………


Donc …………………………………………………………………….




Exercice n°10 :
Complète les raisonnements suivants :
1. Je sais que XYZT est un losange.
Si un quadrilatère est un losange alors ses côtés sont de même longueur.


Donc : ………………………………………………………….


2. Je sais que ……………………………………………………………………..
Si un triangle est équilatéral alors ses trois côtés sont de même longueur.


Donc AD = DE = AE.


3. Je sais que …………………………………………………………………….
Si deux droites sont perpendiculaires à une même troisième alors elles sont parallèles entre elles.


Donc (AB) et (XY) sont parallèles.


4. Je sais que ……………………………………………………………………..
Si deux droites sont parallèles à une même troisième alors elles sont parallèles entre elles.


Donc (TV) est parallèle à (ZK).

jeudi 7 avril 2011

Des exercices sur les puissances de 10!

http://tetraedre.net/niveau4/activites/4_act10.pdf

Le binaire, "comment ça marche?"

Présentation du binaire

Vers la fin des années 30, Claude Shannon démontra qu'à l'aide de « contacteurs » (interrupteurs) fermés pour « vrai » et ouverts pour « faux » il était possible d'effectuer des opérations logiques en associant le nombre 1 pour « vrai » et 0 pour « faux ».
Ce codage de l'information est nommé base binaire. C'est avec ce codage que fonctionnent les ordinateurs. Il consiste à utiliser deux états (représentés par les chiffres 0 et 1) pour coder les informations.
L'homme calcule depuis 2000 ans avant Jésus-Christ avec 10 chiffres (0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9), on parle alors de base décimale (ou base 10). Toutefois dans des civilisations plus anciennes ou pour certaines applications actuelles d'autres bases de calcul ont et sont toujours utilisées :
  • base sexagésimale (60), utilisée par les Sumériens. Cette base est également utilisée dans le système horaire actuel, pour les minutes et les secondes ;
  • base vicésimale (20), utilisée par les Mayas ;
  • base duodécimale (12), utilisée par les anglo-saxons dans leur système monétaire jusqu'en 1960 : un « pound » représentait vingt « shilling » et un « shilling » représentait douze « pences ». Le système d'heure actuel fonctionne également sur douze heures (notamment dans la notation anglo-saxonne) ;
  • base quinaire (5), utilisée par les Mayas ;
  • base binaire (2), utilisée par l'ensemble des technologies numériques.

Bit

Le terme bit (b avec une minuscule dans les notations) signifie « binary digit », c'est-à-dire 0 ou 1 en numérotation binaire. Il s'agit de la plus petite unité d'information manipulable par une machine numérique. Il est possible de représenter physiquement cette information binaire :
  • par un signal électrique ou magnétique, qui, au-delà d'un certain seuil, correspond à la valeur 1 ;
  • par des aspérités géométriques dans une surface ;
  • grâce à des bistables, c'est-à-dire des composants électroniques qui ont deux états d'équilibre (l'un correspond à l'état 1, l'autre à 0).
Avec un bit il est ainsi possible d'obtenir deux états : soit 1, soit 0. Grâce à 2 bits, il est possible d'obtenir quatre états différents (2*2) :
00
01
10
11


Avec 3 bits, il est possible d'obtenir huit états différents (2*2*2) :
Valeur binaire sur 3 bitsValeur décimale
0000
0011
0102
0113
1004
1015
1106
1117

Pour un groupe de n bits, il est possible de représenter 2^n valeurs.

Poids des bits

Dans un nombre binaire, la valeur d'un bit, appelée poids, dépend de la position du bit en partant de la droite. A la manière des dizaines, des centaines et des milliers pour un nombre décimal, le poids d'un bit croît d'une puissance de deux en allant de la droite vers la gauche comme le montre le tableau suivant :
Nombre binaire11111111
Poids2^7 = 1282^6 = 642^5 = 322^4 = 162^3 = 82^2 = 42^1 = 22^0 = 1

Conversions

Pour convertir un mot binaire en nombre décimal, il suffit de multiplier la valeur de chaque bit par son poids, puis d'additionner chaque résultat. Ainsi, le mot binaire 0101 vaut en décimal :
2^3x0 + 2^2x1 + 2^1x0 + 2^0x1      
= 8x0 + 4x1 + 2x0 + 1x1      
= 5

Octet

L'octet (en anglais byte ou B avec une majuscule dans les notations) est une unité d'information composée de 8 bits. Il permet par exemple de stocker un caractère, tel qu'une lettre ou un chiffre.
Ce regroupement de nombres par série de 8 permet une lisibilité plus grande, au même titre que l'on apprécie, en base décimale, de regrouper les nombres par trois pour pouvoir distinguer les milliers. Le nombre « 1 256 245 » est par exemple plus lisible que « 1256245 ».
Une unité d'information composée de 16 bits est généralement appelée mot (en anglais word).
Une unité d'information de 32 bits de longueur est appelée mot double (en anglais double word, d'où l'appellation dword).
Pour un octet, le plus petit nombre est 0 (représenté par huit zéros 00000000), et le plus grand est 255 (représenté par huit chiffres « un » 11111111), ce qui représente 256 possibilités de valeurs différentes.
2^7 =1282^6 =642^5 =322^4 =162^3 =82^2 =42^1 =22^0 =1
00000000
11111111

KiloOctets, MégaOctets

Longtemps l'informatique s'est singularisée par l'utilisation de différentes valeurs pour les unités du système international. Ainsi beaucoup d'informaticiens ont appris que 1 kilooctet valait 1024 octets. Or, depuis décembre 1998, l'organisme international IEC a statué sur la question . Voici donc les unités standardisées :
  • Un kilooctet (ko ou kB) = 1000 octets
  • Un Mégaoctet (Mo ou MB) = 1000 ko = 1 000 000 octets
  • Un Gigaoctet (Go ou GB) = 1000 Mo = 1 000 000 000 octets
  • Un Téraoctet (To) = 1000 Go = 1 000 000 000 000 octets

Nota
Attention ! De nombreux logiciels (parfois même certains systèmes d'exploitation) utilisent toujours la notation antérieure à 1998 pour laquelle :
  • Un kilooctet (ko) = 2^10 octets = 1024 octets
  • Un Mégaoctet (Mo) = 2^20 octets = 1024 ko = 1 048 576 octets
  • Un Gigaoctet (Go) = 2^30 octets = 1024 Mo = 1 073 741 824 octets
  • Un Téraoctet (To) = 2^40 octets = 1024 Go = 1 099 511 627 776 octets
L'IEC a également défini le kilo binaire (kibi), le méga binaire (Mébi), le giga binaire (Gibi), le tera binaire (Tebi).
Voici leurs définitions :
  • Un kibioctet (kio ou kiB) vaut 2^10 = 1024 octets
  • Un Mébioctet (Mio ou MiB) vaut 2^20 = 1 048 576 octets
  • Un Gibioctet (Gio ou GiB) vaut 2^30 = 1 073 741 824 octets
  • Un Tébioctet (Tio ou TiB) vaut 2^40 = 1 099 511 627 776 octets



Il est également utile de noter que la communauté internationale dans son ensemble utilise préférentiellement le nom de « byte » plutôt que le terme « octet » purement francophone. Cela donne les notations suivantes pour kilobyte, mégabyte, gigabyte et terabyte :
kB, MB, GB, TB

Nota
Notez l'utilisation d'un B majuscule pour différencier Byte et bit.


Opérations en binaire

Les opérations arithmétiques simples telles que l'addition, la soustraction et la multiplication sont faciles à effectuer en binaire.

Addition binaire

L'addition en binaire se fait avec les mêmes règles qu'en décimale :
On commence à additionner les bits de poids faible (les bits de droite) puis on a des retenues lorsque la somme de deux bits de même poids dépasse la valeur de l'unité la plus grande (dans le cas du binaire : 1), cette retenue est reportée sur le bit de poids plus fort suivant...
Par exemple :
 01101
+01110
------
 11011